Madagascar : fil infos du 15/10

15 octobre 2009   Crise à Madagascar : prochaine étape, Genève

Crise à Madagascar : prochaine étape, Genève

  • 18:00 – Le décret portant sur la nomination d’Eugène Mangalaza à la Primature par Andry Rajoelina a été suspendu par le Conseil d’Etat (lire l’attestation du Conseil d’état)
  • 15:00 – La présence de la mouvance Ravalomanana à Genève n’est pas encore assurée
  • Une nouvelle réunion des 4 mouvances va avoir lieu ce samedi 17 octobre à Genève
  • Monja Roindefo : « Je crois qu’à l’allure où les choses vont, je me suis trompé de combat » (lire l’interview sur le Times of Madagascar)
  • L’euro se négocie autour de 3 000 ariary (15 000 FMG). La monnaie s’est dépréciée de 20% depuis juin 2009 et de près de 40% depuis le début de l’année.
  • Les « forces du changement »  (Esoavelomandroso Manassé, Andriamanjato Richard, Voninahitsy Jean Eugène, Alain Ramaroson, Patrick Monibou et le Général Désiré Ramakavelo) veulent essayer de réconcilier Monja Roindefo et Andry Rajoelina.
  • La mouvance Ravalomanana a fortement critiqué le GIC d’être un organe « décisionnel » et non « facilitateur des négociations » et cela peut s’apparenter à de  »l’ingérence étrangère ».
  • Monja Roindefo a déclaré qu’un simple communiqué ne peut dissoudre un gouvernement

Dans ce delta, « on constate un lien étroit entre exploitation pétroliere, dégradation de l’environnement, violations des droits économiques, sociaux, culturels, civiques et politiques », a poursuivi M. Perrin, lors d’une conférence de presse.

Apres un rapport tres critique d’Amnesty en juin, « les réponses de Shell (principal opérateur pétrolier dans cette région) sont tres, tres insatisfaisantes, Shell comme les autres compagnies pétrolieres doivent rendre des comptes sur les conséquences de leurs activités dans le delta du Niger », a-t-il estimé, déplorant notamment un « cruel manque de transparence ».

Le rapport avait suscité une vive réaction du géant néerlandais.

M. Perrin a qualifié de « véritable catastrophe » les déversements d’hydrocarbures, la pollution provoquée par les torcheres qui brulent a l’air libre le gaz produit par l’extraction pétroliere, les rejets de déchets résultant de décennies d’exploitation pétroliere « tres mal contrôlée ».

Celestine AkpoBari Nkabari, né en 1973 dans l’Etat de Rivers et militant des droits du peuple ogoni, est venu témoigner a Paris de ces conséquences dévastatrices.

« Les populations locales du delta du Niger vivent dans des conditions inhumaines », a-t-il raconté en anglais. « L’air que nous respirons, les terres sur laquelle nous vivons, l’eau que nous buvions ont été pollués et nous avons été privées de leurs moyens de subsistance alors que nous vivions traditionnellement de la peche et de l’agriculture », a-t-il ajouté. « Il ne nous reste que la faim, la pauvreté et des maladies étranges ».

« Les compagnies pétrolieres ne nous ont apporté que destructions et malheurs, nous voulons qu’elles quittent nos terres mais auparavant il faut qu’elles réparent les dégâts », a affirmé le militant.