Des employés des organismes internationaux ne veulent pas être complices de ce coup d’état

4 mai 2009

Leur sécurité menacée, et ne voulant pas être jugés « comme complices de ce coup d’état, » le réseau des employés des organismes internationaux (ONGs, bailleurs, ambassades, consuls, Nations Unies, agences de coopération) ont décidé de s’exprimer dans un communiqué.

« Comment pouvez-vous ne pas défendre les idéaux que vous prôner ? »

Il y dénonce « fermement », la position « inactive et floue de la communauté internationale » et leur « complicité passive aux agissements du régime en place. » Le réseau s’insurge sur les absences flagrantes de condamnation des institutions des exactions avérées du régime putschiste. Il fustige le mutisme ou l’aphasie des institutions, lors des violentes intrusions des militaires à l’hôpital HJRA, ou du doyen diplomatique qui a critiqué « officiellement l’Etat Malgache pour avoir fermé la télévision VIVA en décembre 2008 » mais qui « passe sous silence » la fermeture de Radio Mada et radio Fahazavana de l’église FJKM. « Comment pouvez-vous ne pas défendre les idéaux que vous prôner ? », poursuit le groupement des employés.

Divulgation de la vérité

Le réseau nous informe également que des tris seraient effectués au niveau des informations de ces organismes. Il ajoute que divulgation de la vérité sera faite face à « la désinformation et la rétention d’informations faites par certains employés occupant des postes stratégiques (…) pour manipuler l’opinion publique malgache et internationale ».

« Nous mettons ces employés en garde et les exhortons à laisser publier les vraies informations car nous connaissons la vérité et ne tarderons pas à les divulguer toutes les fois où il sera nécessaire de le faire. Nous sommes prêts à pousser le mouvement le plus loin possible si nous ne constatons aucune concrétisation honnête de la neutralité et de l’impartialité de la posit