CAPSAT : retour en vidéos sur les “bras armés” d’Andry Rajoelina

27 mars 2009 Andry Rajoelina n'a de cesse de s'afficher aux côtés de ses bras armés du Capsat, ici son cortège se dirigeant au 13 Mai

Andry Rajoelina n’a de cesse de s’afficher aux côtés de ses bras armés du Capsat, ici son cortège à Antananarivo

Le 17 mars, le pasteur Lala Rasendrahasina, président du FJKM, ainsi que les généraux en charge du directoire militaire, ont été kidnappés manu militari par des « militaires » du CAPSAT, camp à l’origine de la mutinerie qui a abouti sur le soutien de l’armée à Andry Rajoelina. Les représentants de la communauté internationale furent les témoins de cet évènement, l’ambassadeur des USA a affirmé avoir été témoin de « choses inacceptables en matière de Droits de l’Homme ».

Andry Rajoelina doit la réussite de son coup d’Etat à ce régiment qui l’a accompagné étape par étape dans sa conquête du pouvoir, de la démission sous contrainte du ministre de la défense, le vice Amiral Ranaivoniarivo, en passant par les démonstrations d’armes lourdes sur la place du 13 Mai sans oublier les kidnappings de généraux à Antanimena. Pourtant durant la crise, les mutins du CAPSAT avaient expliqué leur désobéissance à la hiérarchie en prétextant que leur « mission au sein de l’EMMO (armée) n’a pas un caractère de maintien de l’ordre, mais de forces répressives en charge de faire régner la terreur dans la ville. » C’est peut-être déjà chose faite.

En tout cas sur la vidéo, on constate clairement que ce sont les officiers qui donnent des ordres à leurs supérieurs témoignant ainsi d’un vrai manque de discipline et d’une non respect de la hiérarchie. Ils contestent de manière très virulente la possibilité de créer un « directoire militaire ». Un des mutins menace même avec sa Kalachnikov d’arrêter par la force s’il le faut les tractations qui continuaient de se dérouler entre les généraux du directoire militaire et les émissaires étrangers. D’autres officiers, très impatients, ont voulu procéder à « l’arrestation » immédiate des dits généraux sans attendre d’ordre de leur supérieur puis sortir de force les émissaires étrangers. Au final ils ont eu gain de cause puisque les généraux sont alors emmenés au camps rebelle du CAPSAT.

Démission sous contrainte du ministre de la défense, le vice Amiral Ranaivoniarivo

Le CAPSAT refuse le directoire militaire

Kidnapping du pasteur Lala Rasendrahasina, président du FJKM

Les généraux chargés du directoire militaire encoffrés